Inbev a bouclé l'acquisition d'Anheuser-Busch !

On vous en parlait dans un récent article et c'est aujourd'hui confirmé : le n°1, InBev, a englouti le n°2, Anheuser-Busch !!

Le premier brasseur mondial, le belgo-brésilien Inbev, a annoncé mardi avoir bouclé le rachat pour 52 milliards de dollars de son concurrent américain Anheuser-Busch, et répond au doux nom de Anheuser-Busch Inbev. L'opération avait été autorisée vendredi par les autorités américaines de la concurrence, qui ont toutefois exigé la cession de certaines activités d'Inbev aux Etats-Unis.

Elle permet au groupe de s'affirmer comme le leader incontesté du marché mondial de la bière, loin devant le britannique SABMiller.

Rappelons que dans cette guerre à la démesure, récemment, le Néerlandais Heineken et le Danois Carlsberg s'étaient unis pour acheter le Britannique Scottish and Newcastle et, aux États-Unis, SABMiller et Molson Coors se sont alliés.

Bientôt plus qu'un seul grand groupe de brasseurs ??

source : ici

La Comco enquête contre les brasseurs Inbev et Modelo

La Commission de la concurrence suisse, la Comco, a ouvert une enquête contre le brasseur belgo-brésilien Inbev (rappelez-vous notre article sur ce groupe géant) et le mexicain Modelo, qui produit notamment la Corona. Cette enquête porte sur d'éventuelles entraves à des importations parallèles.

L'enquête implique aussi le groupe Carlsberg, propriétaire du leader suisse de la bière Feldschlösschen/Cardinal. La Comco examine si les groupes brassicoles et leurs distributeurs ont entravé l'importation parallèle de ces marques, via le marché gris, et ainsi faussé la concurrence.

Pour rappel, un marché gris est l'achat d'un produit, par des distributeurs non autorisés par le fabriquant, dans un marché où il est moins cher pour être ensuite revendu, avec bénéfice, sur un autre marché à un prix inférieur à celui habituellement pratiqué par l'entreprise via ses réseaux de distribution traditionnels.

Plus simplement : il s'agit de déterminer si des importations parallèles meilleur marché sont empêchées.

Si les plus grands groupes empêchent une saine concurrence, c'est à nouveau le consommateur qui trinque ! Mais pas dans le bon sens du terme !

source : romandie.com